Taeho couvrait ses convictions de silence et de pardons, conscient qu'elles ne pouvaient briller qu'auprès de ceux plus riches et intègres que lui. Il n'avait fallut que la promesse de billets supplémentaires pour lui faire baisser les yeux et accepter de renouer avec l'arène éreintante et précipitée du travail en salle. Taeho n'avait aucune nostalgie pour ses - heureusement courts - jours de serveur, et leur préférait largement l'anonymat des cuisines. La requête était venue de nulle part. Prononcée par son patron comme une faveur, Taeho lui trouvait un arrière goût de punition. Refuser était encore une chose qu'il pouvait faire; un droit acquis, presque précieux dans un monde dédié à rendre les gens comme lui dépendant de tout et tout le monde. Mais l'argent occupait ses pensées jour et nuit et l'attrait d'un gain supplémentaire emballait son rythme cardiaque avec une satisfaction malaisante. Une ami de son employeur cherchait des extras pour une soirée où les bijoux seraient tout aussi clinquants que les sourires, et Taeho se préparait déjà à l'insouciance impolie de toute une classe souvent incapable de les apercevoir.

Le lieu bourdonnait sous l'assaut des conversations et le tintement du verre qui s'entrechoque. Taeho voguait de convives en convives, à peine capable de considérer avec plus d'appréciation cet établissement qu'il ne fréquenterait jamais dans un autre contexte. Malgré sa maigre expérience, c'est avec discrétion et sans incidents qu'il apportait rafraîchissements et en-cas à qui le réclamait. Seul le mutisme et la douceur de ses traits lui assurait une soirée sans encombres, et Taeho était décidé à maintenir cette ligne directrice, volontairement naïfs face aux regards appréciatifs comme aux paroles élitistes. Ce n'était qu'une question de temps. Quelques heures supplémentaires à acquiescer pour de l'argent déjà destiné à d'autres. Un geste vif et autoritaire levé dans sa direction et Taeho revêtait son plus beau masque pour se plier aux besoin d'une énième figure.

L’argent, l’argent et encore l’argent. Ce monde cupide dirigé par ces billets de couleurs. Toi, maintenant, cela ne te donnait plus le même effet. Nan, toi ce que tu aimais réellement c’est le jeu derrière tout ça. Le plaisir de voir les autres tombés pour quelques liasses d’argent qui ne manquaient clairement pas à ton compte en banque. Cela ne représentait que quelques centimes à tes yeux. Tu aimais voir la panique dans les yeux de tes « clients ». Ton jouet actuellement n’était tout autre que Choi Taeho. Certainement qu’il ne sait pas qui tu es. Il faut dire que tu avais le plaisir de pouvoir cacher ton identité.

Ce soir, tu étais dans l’une de ses soirées où se pavanait l’argent. Tu avais l’habitude d’arriver tard, parce que tu aimais te faire attendre. Les premiers moments furent barbant, les quelques discussions basiques et les sourires hypocrites sur le visage, clairement ça te faisait chier tout ça. Alors tu t’éclipsas quelques secondes pour te diriger vers les toilettes. Un endroit que tu espérais calme. Pourtant, ton attention se dévia de ton trajet quand un jeune serveur passa à tes côtés, te frôlant légèrement : Choi Taeho. Son besoin d’argent est tel qu’il ne peut passer outre un peu d’argent en faisant le larbin pour les riches du coins.

Ta soirée promettait d’être un peu plus intéressante. Ton sourire moqueur se dessina légèrement sur un coin de tes lèvres. Tu l’observas quelques secondes avant de finalement attiré son attention, du moins c’est ce que tu tentes de faire. Un autre abruti se présenta devant toi et tu le toisas du regard. « pas toi, lui » dis-tu en le disant assez fort pour que ta victime l’entende. Tu n’hésitas pas non plus à le pointer du doigts. Ton sourire était toujours là à le fixer de loin.

Taeho pouvait sentir ses membres se raidir, abusés par des postures inconfortables et précipitées. Qu'il puisse encore être capable de simuler des sourires crispés lui paraissait indécent, mais il n'y avait personne pour s'attarder sur les mimiques d'un anonyme. La soirée était bien entamée mais loin d'être finie, et Taeho espérait juste que la décence l'emporte; que les abus se limitent aux paroles médiocres et aux mains baladeuses et qu'il n'ait pas à nettoyer leurs conséquences. Il savait au moins se satisfaire des quelques pourboires glissés dans la paume de sa main ou la poche de son veston, et c'était toujours ça. Billet par billet; précieux mais futiles puisque jamais suffisants. Et on aimait tant le lui rappeler. Une présence anonyme qui surgissait ponctuellement dans son quotidien pour lui rappeler ses dettes, comme s’il était capable d’oublier cette course perdue d’avance qu’il menait jour après jour. Taeho n’avait pas de nom véridique, et encore moins un visage, à associer à son démon personnel, mais chaque rappel de son créancier le laissait nerveux et irrité à mesures égales.

Un geste dessiné dans sa direction le tira de ses sombres pensées; un réflexe, il était payé pour ça après tout. Dans l’euphorie et l’alcoolisme grandissant des fêtards, chaque gestuelle prenait des airs grandioses sans raisons, et Taeho ne comptait plus le nombre de fois où il avait accouru pour rien aux côtés d’un client qui avait perdu toute coordination. L’erreur était toujours possible - il y avait tellement de monde - mais c’est bien lui qu’on ciblait. Réduit à un pronom; une commodité pointée du doigt sans signe de bienséance, et Taeho s’approcha avec toute la volonté d’un animal qu’on mène à l’abattoir. L’homme face à lui puait l’argent et la malice sur son visage ne promettait rien de bon. C’était sans doute l’appréhension qui tordait son estomac et faisait pulser le sang à ses tempes tandis que chaque pas le rapprochait de cet inconnu, et c’est la mine plaisante mais la mâchoire serrée qu’il se posta devant lui. « Qu’est ce que je peux faire pour vous? ».

Une soirée qui promettait ennuyeuse et insipide. Pourtant, une lumière vient éclairer ta soirée remplie d’hypocrisie et de désir de fuir. Ta cible était bien là, face à toi. Elle travaillait d’arrache-pied pour avoir le minimum possible en ressource. Certainement pour pouvoir te rembourser. Cette idée te fit sourire, tu avais l’impression d’avoir bloqué un insecte dans une cage – bien que cet insecte soit plutôt très attirant à regarder. C’était le moment pour toi de t’amuser et rien de mieux qu’attirer son attention. Tu quémandas un serveur mais bien sûr, ce n’est pas celui que tu désirais qui vient à toi. tu n’attendis pas une seconde avant de pointé du bout du doigt ta cible de la soirée : Choi Taeho.

Cet homme qui semblait si trépide par message, semblait bien plus peureux face à toi maintenant. Ton sourire ne partait toujours pas de ton visage. La soirée allait réellement être plus intéressante. « je m’ennuie affreusement, tiens moi compagnie en me servant toute la soirée » dis-tu en penchant la tête sur le côté. Bien sûr, il n’avait pas son mot à dire, cela allait de soi. « ramène moi un gin tonic pour commencer et des petits fours, ceux que tu préfères » dis-tu en lui faisant un signe de la main. Quand il commença à partir, tu l’arrêtas en lui lançant un : « j’oubliais, prends-toi un verre aussi » parce que tu avais toujours ton mot à dire de toute façon. Il n’aurait pas de problème.

En effet, cette soirée allait être riche en découverte. Peut-être que tu trouveras un autre moyen d’embêter ta victime. Bien que l’argent ne t’intéresse pas, tu aimais l’idée de l’avoir sous la main ce petit être sans défense… mais définitivement à ton goût.

Taeho s’était attendu à une requête désagréable; le genre qui donne des frissons d'inconfort à leur victime et une satisfaction perverse à leur émissaire. La chose se voulait feutrée d’innocence, mais il n’y avait rien de pur dans le regard du jeune homme face à lui. Taeho n’était pas réellement sûr d’avoir le droit de s’improviser exclusif, mais il était persuadé qu’on lui dirait de se plier en quatre pour les billets et la fidélité de ce riche client; persuadé qu’on le laisserait perdre toute dignité en échange de ses généreuses donations. Parce que l’élite s’ennuie, alors elle peut s’emparer de son temps. De lui. Pas un seul “s’il te plaît” à l’horizon. « On est limité en staff— » commence-t-il à dire, mais l’autre ne l’entend pas et continue sur sa lancée, plantant les conditions de ce contrat implicite qu’il lui imposait. Ceux qu’il préfère, une parodie de libre-arbitre, comme s’il allait être suffisamment à l’aise pour avaler quoique ce soit. Et boire, apparemment. Une compagnie construite de toute pièce, reposant sur les bases malsaines d’un abus de pouvoir.  Il doutait qu’il puisse boire sur son temps de travail, mais Taeho n’avait pas envie de riposter, pas envie de faire une scène et c’est avec un gin, un verre d’eau et un plateau pris à la volée dans les cuisines qu’il revient. C’était terriblement gênant et dans d’autres circonstances il n’aurait certainement pas refusé un verre avec un bel homme, mais là il n’était qu’un vulgaire pion. « J’espère que vous n’êtes pas allergique aux fruits de mer » railla-t-il en posant sa boisson et les petits-fours devant lui. Il le pensait vraiment; loin de lui l’envie de se coltiner les conséquences, même si cela permettrait de couper court à cette mascarade. Taeho resta un moment rigide à ses côtés avant de se sentir encore plus stupide et de s’asseoir à une distance raisonnable. Il n’allait certainement pas engager la conversation et faire des efforts - il n’était pas une foutue escort - et si la compagnie était mauvaise alors il ne pourrait s'en prendre qu'à lui-même. Il avala une gorgée de son eau à défaut de savoir quoi faire, tirant un instant sur le col de sa chemise sous la chaleur qui l’assaillait.

De toute manière, tu ne lui laissais pas réellement le choix. Tu voyais bien qu’il était loin d’être à l’aise dans cette situation. Tu pourrais presque en rire, si tu ne le voyais pas tenté de se défaire de cette emprise que tu lui imposais. Le staff était peut-être limité, mais ce n’était clairement pas ton problème. Tu avais retrouvé ta proie, pouvant lui faire face maintenant, comme si tu allais le laisser filer. C’était mal te connaître que d’y croire. Certainement qu’il a compris que tu t’en foutais clairement de la situation. Il était là pour te servir, Choi Taeho, et il allait le faire sans broncher. Tu l’observas de loin quand il se hâta à te servir. Ton sourire était revenu sur ton visage, voyant qu’il n’allait pas riposter et simplement subir ce que tu lui disais. Il revient rapidement, tel un bon pantin qu’il était. Pourtant, tu te doutais qu’il ne réagirait pas de la même manière s’il savait qui tu étais : son créancier, son pire cauchemar.

« tu as plutôt bon goût, j’aime les fruits de mer » dis-tu d’un sourire au coin des lèvres. Tu attrapas une petite pièce que tu observas avec insistance.  « je te laisse goûter en premier, juste pour être sûr qu’il n’y a rien de … dangereux dedans. » dis-tu d’un sourire au coin des lèvres. Tu mis cette pièce devant sa bouche, l’incitant à la manger d’un signe de tête. Un éternel têtu que tu peux être, tu n’es pas prêt de baisser les bras – Choi Taeho allait occupé ta soirée, coûte que coûte. Quand il lâcha finalement et goûta à cette pièce, tu en attrapas une autre pour goûter à ton tour. « tu sais, on est jamais trop prudent dans ce monde » dis-tu d’un sourire au coin des lèvres. S’il savait comme ça pouvait être dangereux … s’il savait comment tu pouvais le trouver désireux à l’heure actuelle. « j’ai l’air de te mettre mal à l’aise, ai-je tort ? … Choi Taeho » dis-tu en soufflant son nom doucement.

Un compliment qui ne faisait qu’occuper l’espace entre eux, insignifiant et inutile, comme si Taeho s’était arrêté un instant pour considérer ce qui pourrait lui plaire. Ses lèvres se tordent en une grimace discrète lorsque son boss éphémère l'incite - comme s’il avait le choix, comme s’il allait risquer une potentielle récompense pour quelques minutes d'embarras - à goûter un des petits fours. Taeho croise son regard, y sonde un plaisir malsain et une appréciation qu’il se force d’ignorer. Un battement passe et Taeho prend conscience du bruit de la foule autour d’eux; du fait qu’il est là statique et piégé, plutôt que virevoltant de convives en convives, invisibles à leurs yeux. Il est hors de question qu’il se fasse donner la becquée comme un enfant et Taeho ne peut s’empêcher de jeter un coup d'œil autour de lui, humilié jusqu’au creux des os qu’on puisse le voir dans cette situation. Il s’empare lui-même du snack avant de le mettre dans sa bouche, sursaute presque sous le coup de jus qu’il ressent lorsque leurs doigts se frôlent, et fait tout un show d'avaler sans le lâcher du regard. Rien de révolutionnaire - il est cuisinier, il peut juger - rien de dangereux non plus évidemment. « Satisfait? » dit-il, conscient du regard du riche client sur ses lèvres et agacé d’en ressentir un frisson. Il avait le culot de verbaliser sa gêne évidente, comme si ce n’était pas précisément ce qu’il cherchait. « Je suis pas sûr de ce que vous— ». Il fronce les sourcils, se redresse pour toiser l'homme face à lui qu'il ne connaît pas le moins du monde. « J’ai pas dit comment je m’appelais », mais il le savait déjà, murmurant les syllabes comme l’on verbalise une sentence.

Et ton sourire amusé grandit sur tes lèvres, laissant apparaitre tes dents blanches. Bien sûr, tu te moquais littéralement de lui. Tu n’avais aucune crainte sur ses attentions. Après tout, qui était-il pour tenter de nuire à sa vie ? Bon, cela peut totalement changé quand il découvrira ta véritable identité. Enfin, quand il découvrira ton identité car pour l’instant, il ne faisait que te servir sans réel intérêt pour qui tu étais. Un connard de riche, cela se voyait à la manière qu’il a de te regarder. Il n’a pas vraiment tort, tu dois l’avouer. « plutôt satisfait en effet » dis-tu d’un sourire au coin moqueur. Tu pris ton verre à ton tour et bu une gorgée à sa suite. On peut dire qu’il s’agit d’un baiser à distance nan ?

Tu arquas un sourcil, penchant la tête sur le côté quand il remarqua enfin que tu venais d’utiliser son nom et prénom. « en effet, tu ne me l’as pas dit » dis-tu en haussant les épaules. Tu attrapas bien vite une petite bouchée pour croquer dedans en l’observant toujours. « le monde est petit » dis-tu en haussant les épaules. Tes phrases ne valaient rien dire, tu aimais l’idée de lui faire tourner la tête. « moi, je te connais mais toi… je ne suis pas sûr que tu saches qui je suis… » dis-tu en haussant les épaules. Cette idée même t’amusait. Si tu savais qui est la personne devant toi Choi Taeho, tu ne t’en remettrais pas. Rien que ça, tu en jubilais.

Tout semblant de contrôle n’était que ça; une illusion faite d’orgueil et de persévérance, tandis que l’homme devant lui le faisant danser au rythme d’une mélodie imposée. Aussitôt avait-il donné son accord pour une privatisation de ses services - et n’était ce pas là une tournure de phrase qui n'annonce rien de bon - qu’il s’était condamné à être le dindon de la farce. Taeho s’était attendu à de nombreuses choses qui n’avaient pas tardé à se manifester : une condescendance mielleuse, des ordres légers mais imparables, une séduction discrète qu’il ressentait pourtant sur chaque parcelle de sa peau. Taeho pouvait jouer à ce jeu là, serrer les dents pour quelques billets et le soulagement muet de savoir que son bourreau aurait pu être bien plus dégoûtant à supporter. Tant qu’il était conscient des règles, alors il allait s’y appliquer. Mais les riches se croient tout permis et celui-ci ne s'offusque pas de retourner complément le plateau de jeu, misant sur une nouvelle variable qui laisse Taeho raide d’appréhension et de malaise. Des lèvres que l’on rêverait de taire autrement, mais son nom sur celles-ci ne lui inspirait rien de bien agréable. Confronté à cette impossibilité, son interlocuteur - dont, ironiquement, il ne connaissait toujours pas le nom - ne semblait éprouver aucun embarras ou regret, se saisissant d’un énième hors d’œuvre avec toute la nonchalance d’un homme qui n’a rien à se reprocher. « Le monde est petit? » répéta-t-il, ahuri face au discours qu’on lui servait. Ca ne voulait absolument rien dire mais le jeune homme ne tarda pas à confirmer qu’il ne souffrait pas de démence précoce : il n’avait jamais vu cet homme dans sa vie. Il s’en souviendrait, réalisa-t-il tandis que l’envie le démangeait de mettre de la distance entre eux, de partir se réfugier en cuisine jusqu’à ce qu’il s’en aille et tant pis pour son chèque. « J’ai pas envie de jouer. D’où on est censé se connaître? » demanda-t-il, lassé d’avoir l’impression d’être une petite souris dans les griffes d’un prédateur. Il était certain qu’ils ne trainent pas dans les mêmes milieux, donc toute éducation ou activité commune semblait improbable. « …on a passé une nuit ensemble? » grommela-t-il avec une pointe d'embarras car il ne voyait rien d’autre qu’un one night stand alcoolisé pour supporter et oublier dans la foulée le gars devant lui.

Le jeu venait à peine de commencer, tu avais bien envie de t’amuser avec ta victime du moment. Il faut dire qu’il semblait si facile, si fragile que c’était presque trop facile aux premiers abords. Pourtant, tu le savais plus résistant qu’on ne pourrait le croire. Il suffisait de voir les quelques échanges que tu as eu avec lui par message pour le comprendre. Tu savais qui il était, mais lui ne savait pas qui toi tu étais. Un bon point pour ton camp, bien que cela risque d’être plus compliqué quand il va connaître ton identité de créancier.

Vous ne faites pas parti du même monde, toi et Choi Taeho, tu en avais conscience mais l’ennuie te poussait à passer certaines limites comme ce soir. Tu allais jouer et profiter de cette soirée ennuyante. « oui très petit » dis-tu en haussant les épaules, ton sourire toujours présent. « toi, je pense que tu es censé me connaître » dis-tu en attrapant ton verre, laissant ta chevalière reflétée devant toi où il y avait tes deux initiales : SG. Tu arquas un sourcil quand il parla de passer une nuit ensemble. Nan, ça n’était pas cela même si tu dois bien avouer que cette idée ne te déplaisait aucunement. « non, on n’a pas passé de nuit ensemble… mais on peut toujours remédier à cela si tu veux ».

Tu reposas ton verre sur la table, te penchant un peu plus en avant pour que ton visage soit proche du sien. « alors, tu n’as toujours aucune idée de qui je suis ? » demandas-tu en penchant la tête de l’autre côté. Il faut dire aussi, qu’il n’a peut-être aucune idée de l’identité de son créancier.