february, 4th outfit un peu plus d'un mois depuis leur dernière rencontre. doah s'était laissée aller au jeu de la colère, profanant des insultes et révélant quelques vérités qui s'étaient heurtées au mur qu'était jieon. il était incapable d'émotions autres que la colère, l'indifférence et la suffisance, s'était-elle dit en repartant de boram, peinant à calmer son coeur qui battait bien trop fort.

elle avait mis plusieurs jours avant de se calmer. avant de réussir à dormir plus d'une demi-heure à la fois. sur les nerfs, constamment. elle ruminait, trouvait d'autres choses qu'elle aurait pu dire, d'autres choses qu'elle aurait pu formuler autrement, pour être plus incisive, pour lui faire autant de mal qu'il lui faisait. et puis, doucement, sa vie avait repris son cours. sans pensée amères de cette dernière rencontre.

doah avait fait la paix avec elle-même sur sa relation avec jieon, tirant définitivement un trait sur lui. se disant que finalement, peut-être qu'elle avait évité une catastrophe lorsqu'il l'avait quitté, en lui laissant croire que son infidélité était sa seule faute. elle plaignait cependant sooah de devoir désormais avoir à supporter un petit-ami pareil, quelqu'un au coeur de pierre qui ne savait voir au-delà du porte-feuille de ses conquêtes.

un mois, et tout allait mieux. en un mois, elle avait presque fini par oublier la colère qui l'avait maintenue éveillée, cette colère contre elle-même, de s'être laissée dicter ses émotions, d'être rentrée une énième fois dans son jeu. en un mois, doah avait doucement repris confiance en elle, aussi. sortant avec aori, redécouvrant l'art de flirter sur les applications, et dans les boîtes de nuit. l'attention de l'autre jeune femme avait été un pilier, jusqu'à ce que tout se dissipe dans un nuage de fumée.

ce n'était plus qu'un mauvais rêve, se disait-elle, en ajoutant la touche finale aux cupcakes qu'elle allait livrer d'ici quelques minutes à sa voisine de magasin. dalnim n'avait était que gentille avec elle depuis leur première rencontre, lui prêtant quelques centimes pour payer ses courses. buvant avec elle. et puis, la découverte de leur proximité en ouvrant leurs commerces. plusieurs fois déjà, elle lui avait parlé de l'exposition qu'elle tenait aujourd'hui dans sa galerie, lui demandant si elle pouvait faire un service traiteur entier pour lui rendre service.

évidemment, doah avait accepté. retroussant ses manches depuis l'aube pour préparer entremets salés et sucrés, s'adaptant aux consignes de la propriétaire de la galerie. elle voyait enfin le bout du tunnel, après des heures passées enfermée dans la cuisine de son café, vérifiant de temps en temps si lucas et isai n'avaient pas besoin de son aide. mais à chaque fois, ils lui disaient non, lui sommant de retourner finir sa commande.

la poche à douille est reposée, et elle admire une dernière fois ses cupcakes parfaitement décorés avant de les mettre un à un dans des boîtes pour les transporter. le chariot à roulettes était sollicité, lucas avait déjà fait un aller/retour pour l'aider à la tâche, et maintenant, doah allait pouvoir apporter les pièces manquantes, avant de profiter un peu de l'exposition. dalnim lui avait demandé de rester pour la présenter à des connaissances, et pour superviser les serveurs qui vagabonderaient dans la salle.

incapable de dire non, elle se retrouve devant le miroir de son bureau pour ajuster sa tenue. la blouse est délaissée pour une chemise et un blazer, le pantalon de cuisine pour un jean simple. visage passé à l'eau, maquillage en touches légères, et cheveux brossés, elle est enfin prête. elle pousse son chariot dans l'entrée de la galerie encore vide, salue dalnim et se dirige vers le coin traiteur qui est en train d'être installé par les serveur. leur donnant quelques consignes, la gérante de la galerie se rapproche d'elle pour lui dire que les modèles vont arriver, et qu'elle devrait rester à ses côtés à partir de ce moment.

elles arpentent la galerie, avant que la porte ne s'ouvre, et que plusieurs jeunes hommes et femmes ne rentrent, tous souriants. mais elle ne s'attendait pas à voir en fin de ligne un jieon toujours aussi blasé. you've got to be kidding me.

february, 4th outfit la nouvelle avait eu l'effet d'un ouragan pour son père. comme dans un ralenti hollywoodien, jieon avait vu son visage s'étirer de l'incompréhension à la colère la plus pure et la plus cruelle — la gifle n'en était qu'une particule. ça lui avait balafré la lèvre, à cause de sa chevalière. jieon eut presque l'audace de riposter mais sa mère l'en empêcha. parce qu'elle ne tolérait pas la violence contre son mari mais contre ses enfants, ça allait. parfois. dans ces moments-là, jieon n'avait que de la haine envers elle, lui, son frère pour aucune raison apparente à part qu'il soit visiblement le préféré. il a cette mauvaise habitude, jieon, de remettre la faute sur le monde entier lorsque l'agressivité prend possession de son corps. doah en a fait les frais et ça, étrangement, il regrette.

on lui a dit que ce n'était pas grave pour sa lèvre, après tout le photoshoot était déjà terminé et comme rookie il n'était pas réellement attendu des journalistes. ça lui allait ; tout ce qu'il voulait était s'enfermer dans un ring et frapper jusqu'à en perdre les pédales — mais même là-bas il s'était fait jeter : ta main n'est pas guérie, rentre chez toi. ah, sa propre faute. il en a sourit jaune. puis, il s'est renfermé dans une bulle, s'est extirpé de sa léthargie pour sooah avant de replonger jusqu'à être invité à une exposition de ses photos dans une galerie au centre-ville. et jieon sait très bien où est cette galerie ; parce qu'il se souvient être allé là-bas courant décembre 2021 pour remettre un carton à doah.

c'est presque à reculons qu'il s'aventure dans la galerie, pressé par son manager qui ne cesse de raconter les derniers ragots salaces du monde du showbiz (comme elle aime si bien l'appeler). il n'a pas la foi d'être amer avec elle, voulant garder cet écrin de bonne image que lui donne ses collègues. il lui offre de faibles sourires qu'elle recueille avec humour à chaque fois.

son arrivée se fait au milieu d'autres modèles, tous presque poussés vers le centre de la galerie. ils saluent dalnim, la propriétaire, puis se font dispatcher dans la galerie en attendant la conférence de presse. son regard balaye la salle jusqu'à tomber sur une silhouette familière. jieon renâcle, lassé et amer. great, qu'il se murmure. inconsciemment, il cache sa main derrière son dos, presque embarrassé de son état — bien que la blessure qu'il aborde aujourd'hui n'ait rien à voir avec celle qu'il s'était infligé à leur dernière altercation. il s'avance doucement vers doah, sans trop savoir quoi dire. thanks for the food. simple, sec et distant. ses yeux se perdent sur les cupcakes et jieon sait qu'il repartira le ventre vide ce soir — parce que c'est sucré et qu'il est on a diet. you're friend with the owner or simply stalking me? et le revoilà, railleur et exécrable. il ne peut pas s'en empêcher lorsqu'elle est là.

february, 4th outfit elle hésite à partir. dalnim comprendrait - doah en est sure. mais d'un autre côté, ce serait beaucoup trop dur de lui expliquer les raisons de son départ précipité. elle devrait lui raconter les quelques mois d'une relation des plus houleuses, et puis ce qu'il s'était passé un mois auparavant. ce serait bien trop dur, non seulement parce que doah s'était convaincue qu'elle était passée à autre chose, mais aussi parce que dalnim la ferait réellement partir.

et quand elle le voit, elle n'est plus sure de ce qu'elle veut, doah. elle se souvient de la passion avec laquelle elle l'a aimé, de la douleur qu'elle avait ressenti quand il l'avait quitté, et de la culpabilité qui l'avait rongé. alors même que ce n'était pas à elle de s'en vouloir. peut-être qu'elle aurait du le frapper, quand il a tenté de la faire sentir toute petite encore une fois à boram. l'île portait ce mauvais souvenir désormais - mais le visage de jieon était encore plus complexe. toujours aussi dur à déchiffrer. est-ce qu'il s'en voulait ? ou au contraire, est-ce qu'il ne ressentait rien (comme d'habitude)? elle voudrait s'arracher les cheveux. les doutes la tuent petit à petit, alors qu'elle devrait réellement faire son deuil.

elle s'excuse auprès de dalnim pour essayer de faire la conversation à un serveur, lui expliquant quelque chose qu'il devait déjà savoir. et lui, trop poli, n'ose pas l'interrompre. c'est finalement un autre serveur qui lui demande de passer des plateaux qui vient lui retirer sa dernière excuse de ne pas fuir. c'est peut-être uniquement dans une partie irrationnelle de son cerveau que logent les tracas. un second regard et son coeur lui confirme qu'elle ne ressent que de la colère envers lui. mais c'est encore trop, elle devrait être indifférente. elle se tourne, mais c'est déjà trop tard.

elle ne lui accorde qu'un autre regard furtif - sa main blessée est cachée derrière son dos, et ça agace doah qui aimerait lui dire de simplement assumer ses actes (pour une fois). mais elle n'est pas comme ça. encore moins en public - encore moins avec lui, qui trouve toujours le moyen de la détruire. you don't have to talk to me murmure-t-elle, since all i do is bring you shame. son attention se porte sur le buffet, arrangeant les canapés salés. mais doah l'entend lui adresser la parole à nouveau, et le mélange d'émotions qui grandit dans son coeur la rend d'autant plus confuse que sa présence à ses côtés. stalking you to rob you of your money, obviously elle pense à répondre, mais ce n'est pas elle. c'est ce qu'il fait d'elle, simplement : le résultat de sa manipulation. i'm only here to do the catering. réussit-elle à dire après quelques secondes de reflexion, trouvant le courage de poser ses yeux sur lui plus d'une seconde. i'll be gone in a minute, don't worry. you won't even remember i was there. sourire faible qui s'offre au bourreau.

un serveur revient vers eux, un plateau de petits fours porté à bout de bras. elle prendrait cette arrivée comme un signe de quitter les lieux, mais la vision de ses entremets la surprend - il lui faut une seconde ou deux avant qu'elle ne se souvienne que jieon est allergique. quelques secondes de trop puisque ce dernier lève déjà un petit four vers sa bouche. et elle se voit frapper sa main, sans comprendre ni pouvoir s'en empêcher. l'entremet est par terre, et les deux la regardent, interloqués. there was shrimp in that. aren't you allergic to shrimps ?

february, 4th outfit i'm simply being polite, mensonge. ils le savent tous les deux. la politesse ne découle de jieon que pour ceux qu'il juge méritant — et doah n'est certainement pas dans cette catégorie actuellement. mais la limite est brumeuse dans son esprit quand doah en est le personnage principal. tiraillé entre la faire souffrir ou bien voir un sourire éclairer son visage ; jieon est autant obsédé par ses larmes que par les étoiles qui scintillent dans ses yeux. ça le dérange, et pour combler ce mécontentement avec ses propres émotions, il a besoin qu'elle ressente, en partie, ce brouhaha émotionnel qu'il subit.

so you cooked, uh, commente-t-il passivement, attrapant au passage un amuse-gueule qu'on lui retire rapidement des mains. jieon est choqué, presque béant face au geste de doah et il reste quelques secondes les yeux écarquillés avant de les plisser, agacé. what's wrong with you? dispute murmurée, les regards sont déjà attirés eux alors que le claquement de la main de doah contre la sienne a résonné dans la galerie. l'unique preuve du méfait est éclatée contre le sol, à côté de la chaussure de jieon. il jette un coup d'oeil au serveur, lui demandant silencieusement de les laisser tous les deux. whether i'm allergic or not, you just had to make a scene, again? la silhouette un peu plus menaçante, doah est cachée sous son ombre — il veut qu'elle se fasse petite sous lui. can't you act like a normal human being for once? you could just have told me there was shrimp in that but no, you really had to slap it off? sur le bout de sa langue, une autre insulte s'invite mais il s'arrête avant de la prononcer — il sait que s'il prononce ne serait-ce qu'une syllable, un retour en arrière serait impossible. étrangement, bien que la torture soit son seul moyen de communication avec elle, il lui est impossible de détruire entièrement les morceaux qu'il reste de leur relation. et bien que jieon laisse son regard se voiler sur ses propres émotions, il accepte de ne pouvoir rayer entièrement doah de sa vie.

yeah, you know what, you're right, i shouldn't have come to talk to you, rire cynique presque invisible. ça se voit dans ses yeux, il a cette lueur malsaine, un peu trompeuse et diabolique. you're right about it, courte pause, et son regard soutient celui de doah dans une danse mécanique. all you do is bring me shame and you did it again tonight. il passe sa main blessée dans ses cheveux, puis prenant conscience de son geste, décide de la cacher derrière son dos, encore une fois, honteux. il ne sait pas pourquoi cette blessure le foudroie de honte sous les yeux bienveillants et froids de doah — peut-être est-ce parce que cette fois, elle n'est pas née de sa force mais de cette de son père. il sert la mâchoire. it's making me so pissed off that every time you just embarrass me and i keep wanting to talk to you, les mots s'envolent plus vite qu'il le voudrait et il ferme les yeux d'exaspération envers lui-même. forget it. et peut-être que ce soir, c'est à son tour de fuir — mais il ne peut pas s'échapper, pris au piège dans un engrenage professionnel. alors, il espère que doah fasse ce choix pour lui.

february, 4th outfit doah se sent bête et voudrait se faire petite, et c'est récurrent quand elle est avec jieon. au début de leur relation, elle l'avait idéalisé à tel point que ses remarques ne la blessaient pas plus que ça, les essuyant d'un revers de la main. mais aujourd'hui, elle voudrait que le sol s'ouvre sous ses pieds et l'engouffre, parce que tout le monde les regarde, et c'est sa faute, comme toujours. le serveur s'éclipse rapidement, mais les curieux continuent de les observer.

et jieon, plutôt que de partir et la laisser gérer la honte à elle-seule décide de l'enfoncer encore plus, la réprimandant, comme si elle n'était qu'une gamine. et ça marche, parce que la culpabilité commence à la ronger, ses yeux baissés pour éviter d'avoir à subir les éclairs qui sortent des yeux de jieon. elle sent les larmes monter derrière ses paupières, et elle se sent d'autant plus bête qu'elle voudrait être capable de se défendre. i'm sorry. murmure-t-elle, mais ce n'est qu'à moitié sincère. les émotions contraires se bousculent encore une fois, l'empêchant de voir clair sur la situation.

la fuite semble être la meilleure solution (la seule, aussi) alors elle se tourne, ne prenant même pas la peine de lui dire qu'elle part. il est bien assez malin pour le deviner tout seul, se dit-elle. à peine les pieds tournés, jieon semble vouloir asséner un dernier coup de marteau, comme pour être sur qu'elle n'osera plus jamais lui adresser la parole. mais c'est lui qui est venu la voir et pas l'inverse ; pourquoi est-ce qu'elle ne crie pas ? parce qu'elle n'a rien à rétorquer. il a raison, elle n'est pas faite pour ces milieux, pour tout ... ça.

les derniers mots n'auraient probablement pas du arriver jusqu'à ses oreilles, elle l'entend la sommer d'oublier même que les mots sont sortis de sa bouche. mais c'est une nouvelle contradiction qui vient serrer son coeur dans sa poitrine. mais ça ne l'arrête pas, elle doit s'échapper, sortir de la galerie. à grands pas, elle s'élance vers la porte, reconnaissante envers les divinités de lui offrir une bouffée d'air frais. le vent l'entoure, et elle se cache rapidement entre deux bâtiments pour se mettre à sangloter. why can't he just disappear from my life ? se demande-t-elle, persuadée qu'elle ne pourra jamais connaître la paix intérieure tant qu'il sera là. mais une autre partie d'elle voudrait qu'elle retourne le voir, lui demander ce qu'il voulait dire - pourquoi est-ce qu'il veut continuer de lui parler. mais elle ne devrait pas analyser ses mots, et tenter d'y voir une signification autre que la haine qu'il lui porte. i don't like him anymore ... so why is it so hard to forget him, and to ignore his words ? souffle-t-elle au mur qui lui fait face, tentant de repousser le moment où elle devra retourner auprès de dalnim.

february, 4th outfit il la regarde partir, s'échapper d'une scène si grotesque qu'il se passe la main sur le visage, comme épuisé par les altercations que lui-même provoque. c'est comme une drogue de courir après la colère de doah, de la voir poser ses yeux sur lui dans un élan de fureur — et jieon préfère la voir à bout de souffle et énervée que de subir son indifférence la plus totale. il est pris dans un jeu malsain, conjuré à vouloir manipuler les émotions de doah juste pour qu'elle se rappelle qu'il existe et qu'elle sera toujours, d'une façon ou d'une autre, une marionette dans son propre jeu. doah n'est pas de son monde et pourtant, voilà qu'elle s'impactait à cet univers si différent par la simple présence de jieon dans sa vie.

il ferme les yeux quelques secondes, le temps de se calmer, de taire cette tempête qui menace d'exploser dans un lieu qu'il ne veut pas tacher de ses vices. sa manager lui pose une question mais sa voix lui est lointaine alors que dans ses oreilles résonnent les battements irréguliers de son coeur. d'un signe de la main, il annonce sa sortie — il ne sait pas où il va, et ne sait même pas s'il court après doah ou s'il a juste besoin de prendre une bouffée d'air frais. le vent lui frappe le visage dès qu'il passe la porte de la galerie et c'est ce même vent qui lui murmure des bribes de voix venant d'une ruelle parallèle. malgré lui, jieon reconnaît facilement la voix de doah. son timbre doux et légèrement étouffé par des sanglots. l'idée de la savoir au bord des larmes l'énerve autant qu'elle le fait sourire.

why are you standing in the cold ? ton condescendant, amer et colérique. jieon ne comprend pas doah et ses penchants pour la dramaturgie — que fait-elle dehors, dans le froid, alors que son café est dans la même rue ? pourquoi s'entête-t-elle à le rendre inquiet et pourquoi s'intéresse-t-il autant à son sort ? il a envie d'hurler. go back inside and stop fleeing every time there is a damn argument that doesn't go your way, est tout ce qu'il hisse. why are you so damn fragile, est ce qu'il se murmure à lui-même. doah est comme une poupée en porcelaine qui ne tient qu'à un mouvement avant de s'éclater sur le sol et de se briser. people wouldn't step on you if you were tougher. le jour et la nuit — jieon se fiche des mixed signals qu'il lui envoie. il attrape sa main avant de l'entraîner vers l'entrée de la galerie et de lui tenir la porte pour qu'elle rentre dans la chaleur ambiante. i wouldn't step on you if you were tougher est sa dernière pensée avant que la porte se referme derrière lui et qu'on l'amène vers les autres mannequins.

le reste de la soirée est un momentum troublé, jieon étant perdu dans ses pensées.